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Le WomenBlog du Communicant

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Le blog de Franck-Fréjus Thiam B. est un blog qui traite de plusieurs sujets dont: Les Tics, le Web, la communication audiovisuel et le Business/ entrepreneuriat mais est réservé principalement à la promotion de la femme par l'entrepreneuriat et à la promotion des talents qui font bouger l'Afrique.


Discop Abidjan 2017 : Entretien avec M. Bernard Azria ,Directeur Général de Côte Ouest Audiovisuel

Publié par Franck-frejus Bah sur 2 Juin 2017, 08:45am

CÔTE OUEST est une entreprise Africaine indépendante, leader de la distribution de contenus audiovisuels en Afrique. Elle opère depuis 1993, et s’appuie sur un réseau de 93 collaborateurs répartis sur l’ensemble du Continent.
Si l’implantation principale de CÔTE OUEST se trouve à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’entreprise est également présente à Ebène (Ile Maurice), à Johannesburg (Afrique du Sud), et à Lagos (Nigéria).

La question vous a certainement été déjà posée mais nous demandons encore comment voyez-vous évoluer le paysage audiovisuel en Afrique Francophone,il y a-t-il un changement?

Alors je pense qu'il s'est transfiguré et les plus gros changements sont à venir. On est d'abord passé d'une situation ou il y avait quasiment une chaine par pays,soit une cinquantaine au total, à une explosion sans aucun contrôle avec l'arrivée des diffuseurs privés. A présent,on doit en être à 500 chaines linéaires purement Africaines.Mais le déficit en production reste extrêmement élevé. Seul 10% de ce qui est diffusé est contrôlé par les Africains. La vraie résolution est en train de venir avec le digital qui bouleverse tous les modes de réception. Oui la TNT existe ,il va y avoir un rattrapage très rapide de l'écart technologique qui nous sépare de l'occident. Or l'internet qui est aujourd'hui indispensable ,permet des flux dans tous les sens y compris le sud vers le Nord.

 

Vous parliez à la Master Class des Diffuseurs d'avoir une diversité d'activités,expliquez le nous concrètement.

Pendant de longues années nous étions seulement distributeurs et,aujourd'hui , nous avons commencé à nous investir dans la production. Nous produisons environ Cinq à Six séries par an. Nous avons crée un incubateur de talents,CO2, pour agréer des jeunes talents , ainsi qu'une plateforme de Crowfunding, Babi Talent Show, destinée aux jeunes créateurs du Web . Enfin,nous avons monté notre propre studio de doublage ici à Abidjan afin de créer de la valeur ajoutée et du savoir faire . Nous nous développons tous azimuts car notre métier évolue tellement qu'il devient difficile de savoir où vont se trouver les valeurs ajoutées . Je pense qu'il est important que nous soyons présents à tous les niveaux de la chaine.

 

Que vous inspire le Discop depuis quelques années?

Le Discop est la plateforme par excellence qui nous permet ,nous distributeurs et producteurs de montrer notre savoir faire mais aussi et surtout de rencontrer nos nouveaux et potentiels clients parce qu'en réalité c'est cela (Rire).

 

En tant que Distributeur,quelles entreprises s'adressent à vous?

Il y a principalement des entreprises panafricaines pour ne pas toutes les citer,mais nous vendons aussi des télénovelas à France Télévisions pour France ô.Nous fournissons des solutions de contenus durables à une variété de chaînes de télévision partenaires, basées sur une approche participative et l’assurance de rendre nos partenaires plus compétitifs dans l’environnement fortement concurrentiel qu’est l’audiovisuel. CÔTE OUEST s’appuie sur sa parfaite compréhension de l’audience et des tendances de programmation dans le secteur de l’audiovisuel pour proposer des solutions novatrices de contenus aux chaînes de télévisions.

Nous savons que pour la France uniquement,le secteur de l'audiovisuel et du digital a rapporté plus de 3000 milliards de Francs CFA en 2016,ce qui fut comparé au budget de la côte d'ivoire pour 2017 qui est de 5000 milliards de Francs CFA.On voit donc que la côte d'ivoire est vraiment à la traine dans ce secteur.Comment pouvez-vous expliquer cela?

Oui Oui j'ai entendu parlé de ce rapport et je pense que la problématique vient en effet du financement et c'est pourquoi je disais une fois de plus tout à l'heure que les gouvernements ont un rôle à jouer dans la mise en place d'une industrie de contenu prospère en Afrique en intervenant dans le secteur,non pas pour le diriger ,mais pour l'encadrer,l'aider et le protéger.

 

                                                                      Franck-Frejus Bah,blogueur,Digital Manager

 

 

 

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